Les Religieux de St-Vincent de Paul (RSV) :
Une Communauté à la suite du Christ
Jean-Léon Le Prevost naquit le 10 août 1803 à Caudebec-en-Caux. En 1825, il abandonna la Normandie et l’enseignement pour venir à Paris. À l’âge de 30 ans, ressentant un besoin intérieur de dévouement absolu, il rejoignit le groupe de jeunes étudiants réunis par Frédéric Ozanam, qu’il a rencontré dans les salons de Montalembert, pour aller secourir les pauvres avec la « Conférence de Charité ».
C’est M. Le Prevost qui proposa et obtint que cet élan de charité soit placé sous le patronage de Saint-Vincent de Paul. Mais il souhaita aller plus loin dans son engagement. En 1844, en se promenant avec un jeune confrère de la Conférence de Saint-Vincent de Paul de Saint-Sulpice : Maurice Maignen, il lui confia son désir de voir surgir dans l’Église une société nouvelle de Religieux pour le salut des pauvres et des ouvriers. Maurice Maignen adhéra avec enthousiasme à cette idée.
Bientôt, Clément Myionnet rejoint Jean-Léon Le Prevost et Maurice Maignen ; tous trois ne peuvent demeurer les bras croisés devant l’injustice sociale, la misère, la déchristianisation. Ils vont fonder, le 1er mars 1845, la Congrégation des Frères ou Religieux de Saint-Vincent de Paul pour l’apostolat auprès des pauvres, des ouvriers et des jeunes.
Les religieux de Saint-Vincent de Paul exercent maintenant leur apostolat en France, au Canada, en Afrique (Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Congo démocratique) et au Brésil. Ils se dévouent toujours pour les pauvres et oeuvrent à l’unité des classes sociales, à l’apostolat de la jeunesse avec des patronages, des foyers de jeunes, et animent également des paroisses.
Nous citerons en particulier le père Henri Planchat, entré chez les Religieux de Saint-Vincent de Paul dès 1850, grand apôtre de la charité dans le Paris du XIXe siècle, pris comme otage lors des troubles de la Commune et massacré le 26 mai 1871. Son corps repose dans le sanctuaire ainsi que celui de Jean-Léon Le Prevost, décédé le 30 octobre 1874. Le père Henri Planchat a été béatifié le 22 avril 2023. (En savoir plus sur la congrégation)
Vous pouvez soutenir les œuvres des Religieux de St Vincent de Paul qui se dévouent sans relâche pour annoncer le Christ, éduquer la jeunesse et aider les pauvres en faisant un don ou un legs à la Fondation Jean-Léon Le Prevost, reconnue d’utilité publique, qui assure le financement de leur action.
Adresse postale : 27 rue de Dantzig 75015 PARIS
fondation.le.prevost@free.fr
LA COMMUNAUTÉ RELIGIEUSE DE NOTRE-DAME DE LA SALETTE
Père Philippe Mura curé de la paroisse cure@ndls.fr |
Père Jacques Germaix | ||
Père Gilles Morin Supérieur provincial |
Père Jean-Louis Singanin vicaire, aumônier du Pôle Adolescence |
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Frère Jean-Marc Miele Responsable du foyer de jeunes foyerleprevost@gmail.com |
LES LAÏCS AU SERVICE DE LA PAROISSE
Marie-Paule Récipon Secrétariat paroissial secretariat@ndls.fr coordinatrice du catéchisme kt@ndls.fr |
Hortense Pamart-Batabala Vice-Présidente du Conseil Pastoral Paroissial |
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Claude Lenormand vice-président du CPAE |
Jean-Pierre Jammes Webmestre |
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Mathilde Kohn Chef de Chœur et chantre choeurs@ndls.fr |
Arnaud Bahuaud Organiste |
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Pôle ACCUEILLIR |
Louis et Maïté Minvielle accueil@ndls.fr |
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Pôle PRIER-CÉLÉBRER |
Roselyne Richard prier@ndls.fr |
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Pôle SE FORMER |
Mechtilde Pichelin seformer@ndls.fr |
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Pôle ANNONCER |
Pierre et Maguelonne Chaudemanche annoncer@ndls.fr |
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Pôle SERVIR |
François et Gaëlle Herpe servir@ndls.fr |
Eric des Grottes, membre du CPAE | Xavier Aufauvre, membre du CPAE |
REPÈRES HISTORIQUES
L’apparition de Notre-Dame à La Salette
Le petit village de La Salette se trouve à une cinquantaine de kilomètres au sud de Grenoble. Il est constitué de quelques maisons d’agriculteurs de montagne.
Les deux petits voyants : Maximin Giraud – âgé de 11 ans – et Mélanie Calvat – âgée de 15 ans – sont tous deux illettrés, et leur langue est le patois local.
Le samedi 19 septembre 1846, dans une boule de lumière, apparue auprès d’eux, les enfants aperçoivent une belle Dame, en larmes, assise sur une pierre. La Dame se lève et invite les petits bergers à s’approcher.
Elle s’adresse à eux en français, puis en patois. Le message porte sur l’abandon de la vie chrétienne par le peuple, le manque d’assistance à la messe du dimanche, la nécessité de la prière chaque jour. 5 années plus tard, l’apparition est déclarée authentique par l’Église.
Pourquoi un Sanctuaire dédié à Notre-Dame de La Salette, lieu l’apparition de Notre-Dame.
En remerciement de nombreuses grâces reçues par l’intercession de Notre-Dame de La Salette, M. Le Prevost décide de faire construire une chapelle sur un terrain dénommé alors « le champ de La Salette ».
La chapelle achevée est bénie le 18 septembre 1858. Le lendemain,
l’anniversaire de l’Apparition y est célébré pour la première fois.
Les exigences d’un quartier en pleine expansion imposent d’agrandir le Sanctuaire et de construire une église, dédiée à Notre-Dame de La Salette. Elle fut financée par des laïcs et des entreprises, et érigée en paroisse en 1965. La paroisse est confiée aux religieux de Saint-Vincent de Paul, dont la vocation est d’annoncer le Christ au sein de la jeunesse populaire.
Quelques données chiffrées sur l’église
L’église Notre-Dame de La Salette du Haut-Vaugirard a été inaugurée le 19 septembre 1965 par Monseigneur Brot, évêque auxiliaire de Paris, et érigée en paroisse le 19 décembre 1965, la première pierre ayant été bénite le 17 février 1963. La construction de notre église a été confiée aux architectes Henri Colboc et Jean Dionis du Séjour. Construite en ciment blanc, brut de décoffrage, son diamètre intérieur est de plus de 32 mètres et sa hauteur, de près de 17 mètres.
– La coupole est supportée par 16 piliers de 4 mètres de hauteur
– Les 16 vitraux de la coupole ont une hauteur de 10 mètres, avec 0,40 mètre en bas et 0,30 mètre en haut, et un dégradé de couleur.
L’église a été dédicacée le 15 novembre 2015, en l’année de la Vie Consacrée.